• Julie va mieux

    Ce soir, Julie ne galopait pas comme un cabri, on n'en est pas là, mais il y avait du mieux. Du coup, elle a eu droit à une petite récréation d'une demi-heure dans le pré pour se dégourdir les jambes, le temps que je profite aussi de la fraîcheur qui arrivait enfin. Elle est super cette anesse et j'adore ses grandes oreilles poillues. Entre les trois, c'est le gabarit le plus massif. L'autre jour, quand elle souffrait beaucoup, elle m'a filé un bon coup de pied hyper précis, comme savent le faire des ânes, dans la cuisse (ma cuisse bleue s'en souvient encore), mais je pense qu'elle ne recommencera plus. Avec Louise, c'est le genre de truc dont je ne me méfie plus depuis longtemps et pourtant, je me souviens des débuts qui n'ont pas été si faciles puisqu' il n'était même pas question que je la touche. Il n'est en général pas très dur de savoir quand des animaux ont été malmenés, il suffit d'observer d'éventuelles réactions de défense.

    Je crois qu'avec elle ce soir, je viens de comprendre pourquoi ces minutes crépusculaires sont si appréciables, c'est qu'enfin il m'est possible de m'immerger dans un rythme compatible tout bêtement avec la vie après avoir quitté le rythme effréné de mes journées. Peut-être que c'est une des grandes raisons pour lesquelles certains se sentent bien en compagnie de nos amis les bêtes.

    Hope I will live soon in Patagonia. I need to.

     

    Julie va mieux


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